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L’utilité d’un excellent diagnostic

97% de l’eau visible est récupérable. Les 3% restants, même s’ils sont négligeables, peuvent s’infiltrer dans les matériaux et causer des dommages structuraux majeurs, causant la dégradation de leurs propriétés physiques, ainsi que le développement et la prolifération de micro-organismes comme les moisissures.

Un diagnostic complet et précis est primordial pour éviter ces différents problèmes et éliminer tout risque d’éventuelle démolition qui pourrait affecter la qualité d’air intérieur et causer divers risques liés à la santé des occupants.

Avant de commencer…

Avant d’entreprendre quoi que ce soit et peu importe la méthode de restauration, il faut finaliser l’étape d’aspiration d’eau, relocaliser les occupants des locaux sinistrés et installer des confinements temporaires au besoin afin d’isoler le dommage (exemple : groupes à risque 3 et 4, présence d’amiante, etc.). Idéalement, dégager les surfaces suspectées d’être affectées par l’eau pour faciliter l’opération de diagnostic. Également, sortir tout type de contenu poreux et mouillé des locaux sinistrés afin de limiter le risque de transfert d’humidité vers les structures non-humides et par conséquent, fausser le diagnostic et même ralentir l’opération d’assèchement.

Les 5 étapes à suivre pour un excellent diagnostic

  1. Connaître avec le maximum de détails ce qui s’est passé pour l’efficacité et la précision du diagnostic.
  2. Dégager les surfaces soupçonnées d’être touchées par l’eau de tout type de matériel ou d’équipement qui pourrait nuire à l’accessibilité aux sections humides et à la précision du diagnostic.
  3. À l’aide d’un appareil de thermographie et/ou un humidimètre, commencer par diagnostiquer le local où le dégât d’eau s’est déclenché tout en inspectant les murs mitoyens. Ne pas négliger l'inspection des locaux adjacents, donc inspectez au minimum 2 locaux plus loin à partir du dernier local touché en allant dans tous les sens (nord, sud, est et ouest)
  4. Sachant que l’eau coule toujours du haut vers le bas, effectuer le même exercice à l’étage inférieur en suivant les mêmes instructions : inspection dans les 4 sens des locaux adjacents du dernier local touché.
  5. Vérifier les types d’activités dans les locaux touchés afin d’évaluer l’impact sur le type d’intervention et s’ajuster en conséquence (exemple : lors de la présence d’amiante dans les structures, vous ne devriez pas effectuer une inspection invasive sans mettre en place les mesures de sécurité nécessaires).

Erreurs à éviter et astuces

Tel que traité dans nos infolettres précédentes, les murs massifs sont moins poreux et plus perméables que ceux en placoplâtre. C’est la raison pour laquelle nous vous recommandons d’effectuer un deuxième diagnostic, au moins 24h après votre premier diagnostic.

Ce n’est pas encore fini!

Chaque diagnostic effectué devrait être documenté d’une façon uniforme, prenant en compte toutes les zones touchées avec le maximum de précision, tout en indiquant le contenu en eau du matériau. À la fin de l’opération d’assèchement, il faut effectuer la même tâche afin de vérifier si les structures touchées sont exemptes de toutes traces d’humidité excessive. La documentation du suivi d’assèchement est fortement recommandée.

Si vous aimeriez avoir un modèle sur lequel vous pouvez vous baser pour documenter votre dommage ou si vous avez des doutes sur la pertinence de votre diagnostic, n’hésitez pas à contacter un de nos experts.

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